domingo, dezembro 29, 2002

LES AMOUREUX DES BANCS PUBLICS


Les gens qui voient de travers, Pensent que les bancs verts, Qu'on voit sur les trottoirs 
Sont faits pour les impotents ou les ventripotents
Mais c'est une absurdité, Car, à la vérité, Ils sont là, c'est notoire 
Pour accueillir quelques temps les amours débutants

Les amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics, Bancs publics, bancs publics 
En s'foutant pas mal du r'gard oblique, Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics, Bancs publics, bancs publics 
En s'disant des « je t'aime » pathétiques, Ont des p'tites gueules bien sympathiques

Ils se tiennent par la main, Parlent du lendemain, Du papier bleu d'azur 
Que revêtiront les murs de leur chambre à coucher
Ils se voient déjà douc'ment, Elle cousant, lui fumant, Dans un bien-être sûr
Et choisissent les prénoms de leur premier bébé... 

Refrain

Quand la sainte famille Machin, Croise sur son chemin, Deux de ces malappris 
Elle leur décroche hardiment des propos venimeux 
N'empêche que toute la famille, Le père, la mère, la fille, le fils, le saint-esprit 
Voudrait bien de temps en temps, Pouvoir s'conduire comme eux.

Refrain

Quand les mois auront passé, Quand seront apaisés, Leur beaux rêves flambants 
Quand leur ciel se couvrira de gros nuages lourds 
Ils s'apercevront émus, Qu'c'est au hasard des rues, Sur un d'ces fameux bancs 
Qu'ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour 

Refrain x 2


georges brassens. fui buscar aqui

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